Nantes - 19 octobre 2025
Qu’est-ce qui vous a motivé à participer au Triathlon des Roses ?
C’est ma deuxième participation.
Depuis le décès de ma tante en 2011, j’ai commencé par faire des courses pour Octobre Rose, mais quand le Triathlon des Roses est arrivé à Nantes, je me suis dit que le format changeait, et que j’avais envie de me challenger pour ça, d’autant plus que c’était pour la bonne cause. J’ai donc toujours la même motivation pour la lutte contre le cancer du sein, et avec la motivation pour ma tante en même temps.
Je change de format, car je nage bien, je ne cours pas trop mal, donc le challenge pour moi c’était vraiment le vélo, car j’ai peur du vélo de route. C’était l’occasion de me challenger.
Dans quelle mesure le fait que votre entourage soit touché vous a-t-il poussé à participer ?
C’est un combat familial, car s’il y a de l’hérédité, ça peut toucher ma maman, ça peut me toucher moi aussi, donc c’est important de récolter le plus possible pour faire avancer la recherche, et qu’on puisse un jour traiter tous les cancers du sein, qu’il y ait de moins en moins de décès et de plus en plus de progrès au niveau des traitements sur ce sujet.
Ca fait 14 ans qu’elle est décédée, il y a déjà eu des progrès depuis, mais on espère toujours que cela avance plus vite.
On grandi, on vieilli, on devient maman, il y a nos enfants derrière, j’essaye de m’impliquer de plus en plus dans des courses qui implique des fonds à récolter pour la recherche, pour nous et pour l’avenir de nos enfants.
Quelle vision portez-vous sur la recherche pour les cancers du sein ?
Elle est hyper importante, il ne faut rien lâcher, il y a de plus en plus de courses solidaires, il y a beaucoup d’associations qui récoltent pour les cancers du sein. Plus je peux apporter, mieux c’est. Et plus on est nombreuses, mieux ce sera pour la recherche.
Quel message souhaitez-vous faire passer en participant au Triathlon des Roses ?
Que toute femme est capable de repousser ses limites. Toute femme a cette force intérieure pour pouvoir faire ce genre d’événement. J’ai été impressionnée de voir que des femmes ont réussi à aller au bout du Triathlon en étant en traitement.
J’ai fini le triathlon en pleurs. On sait pourquoi on le fait. Je l’ai fait pour ma tante, pour moi, et pour toutes les autres. On peut repousser nos limites, rien n’est impossible. Il faut continuer à se battre pour nous et pour les générations futures. Si on peut récolter des fonds pour la recherche via des triathlons XS abordables pour tous, c’est vraiment bien ! Il faut continuer à le faire, et développer ses événements dans de plus en plus de villes !
Un mot pour celles qui n’osent pas se lancer ?
Allez-y, foncez ! Peu importe le niveau, on ne cherche pas à être premier sur ce genre d’événement. C’est tout simplement pour repousser ses limites, surtout en tant que femme. C’est une belle course pour tous, peu importe le niveau. C’est une course familiale, les gens sont là pour nous encourager, il n’y a pas du tout d’esprit de compétition sur ce format. Tout le monde se porte, tout le monde s’entraide !